C’est la rentrée scolaire pour votre enfant collégien ou lycéen et, avec elle, son lot de questions. Est-ce que votre enfant va trouver ses marques ? Sa motivation va-t-elle être suffisante ? Et ses résultats, et son organisation, et… Si cette année scolaire est celle d’un choix d’orientation, vos questions sont autant de sujets d’inquiétude. Pour faire face, un seul mot : la confiance.
Le parcours scolaire de votre enfant est pour vous une source de stress car vous percevez des enjeux importants ?Ces préoccupations sont bien normales. Pour autant, il s’agit pour vous, parents, de rester zens et d’éviter ainsi de transmettre certaines émotions particulièrement contagieuses : la peur de l’échec, de l’avenir, vos propres « mauvais »souvenirs scolaires… car dans une relation parent-élève, il y a toujours une troisième personne : l’élève que le parent a été.
L’adolescence n’est pas une période de tout repos. C’est surtout une période de forte réceptivité qui décuple tous les ressentis. La différence de maturité du cerveau des adolescents entre le système limbique, siège des émotions, et le cortex cérébral, impliqué notamment dans le jugement, en est l’explication comme l’ont montré les recherches en neurosciences de ces 10 dernières années. N’attendez pas de votre jeune « qu’il fasse la part des choses ». Il ne sait pas le faire. Et si vous doutez de lui, votre enfant doutera plus encore, sans filtre.
Les neurosciences nous enseignent aussi l’impact particulièrement néfaste du stress sur la créativité ; Le stress mobilise les fonctions primaires dites reptiliennes de notre cerveau qui se met alors en mode « pilotage automatique ». Ce mode utile car faible consommateur d’énergie, est cependant particulièrement peu favorable à l’imagination et à la projection dans de nouveaux possibles. Choisissez de faire confiance aux ressources de votre enfant et ainsi, avec un minimum de stress, il pourra mobiliser au mieux tout son potentiel.
Un jeune ne choisit pas d’être en difficultés scolaires. Son intention est généralement de réussir ce qu’il entreprend, de faire plaisir à ses parents et à ses adultes référents, les professeurs qu’il apprécie par exemple. Cette intention positive a besoin d’être appréciée et nourrie par de la reconnaissance. Toute réussite mérite ainsi d’être reconnue et un échec n’est finalement qu’une balise sur le chemin de la réussite. La reconnaissance est cet acte de confiance qui aide le jeune à avancer et le motive.
La motivation à étudier existe bien. Elle s’ancre dans la curiosité et le besoin d’apprendre. Stimulé par un environnement riche d’informations, un jeune développe naturellement des sujets d’intérêt qui lui sont propres et c’est sur ces sujets qu’il souhaite s’investir et passer du temps. Il ne s’agit pas de les reléguer au second plan parce que « le plus important, ce sont les apprentissages scolaires ». Valoriser ce qui l’intéresse et ses choix, c’est donner de la valeur à ce qu’il est.
L’essentiel est de trouver, d’un commun accord, un équilibre entre ce que le jeune aime faire et ce qu’il perçoit comme des contraintes. Échanger autour de ce point d’équilibre est un autre acte de confiance fort et permet au jeune de co-construire son organisation.
La confiance est comme un terreau qui permet au jeune de grandir en développant son autonomie et en faisant l’expérience de ce qu’il est et de ce qu’il devient. Cette meilleure connaissance de soi est une aide précieuse quand interviennent les étapes de son orientation. À partir de la classe de troisième et au moins jusqu’à la terminale, chaque année signifie un choix d’orientation. Le jeune sera d’autant plus impliqué et serein dans ses choix qu’il se connaîtra et que ses parents lui feront confiance. A l’inverse, stress et angoisse de l’avenir seront de fort mauvais conseillers.
Orienter de façon plus ou moins consciente les choix de son enfant tout en regrettant qu’il ne soit pas plus investi dans son projet d’orientation est assez contradictoire. Nous, parents, avons des projections liées à notre parcours, des craintes que notre enfant fasse « de mauvais choix », des envies qu’il fasse les bons. À ces étapes d’orientation, lui faire confiance, c’est tout simplement l’autoriser à se faire confiance.
Choisir son orientation, pour un jeune, peut être le moment de rêver en envisageant tous les possibles. La réalité viendra toujours en limite de certains rêves. Pour autant il ne s’agit pas d’imposer une réalité à priori. Laisser le champ libre aux différents possibles, c’est donner envie au jeune d’être acteur de son orientation, de chercher par lui-même ce qui lui conviendra le mieux, ce qu’il aimera le plus.
Je te partage un mélange de motivation, des mots doux et mes inspirations pour passer à l'action !
aurélie morel tous droits réservés - design par design on the moon
retour en haut
Vous avez une réclamation?
Merci de m’adresser votre réclamation par mail à l’adresse suivante: bonjour@aureliemorel.fr
Une réclamation ?